La mamma: un angelo che veglia su di noi,
che ci insegna a parlare,
a leggere e ad amare;
ella riscalda le nostre dita tra le mani,
il corpo in grembo,
l’anima nel suo cuore;
ci dà il suo latte da piccoli,
il suo pane da grandi,
la sua vita sempre;il modo in cui la chiamiamo “Mamma”
e lei ci chiama “Figlio”
è così dolce,
che queste due parole
rallegrano Dio.
Testo originale tratto da: Victor HUGO – Angelo tyran de Padoue, Première journée, Scène Première
— Savez-vous ce que c’est d’avoir une mère? En avez-vous une, vous? Savez-vous ce que c’est que d’être enfant, pauvre enfant, faible, nu, misérable, affamé, seule au monde, et de sentir que vous avez auprès de vous, autour de vous, au-dessus de vous, marchant quand vous marchez, s’arrêtant quand vous vous arrêtez, souriant quand vous pleurez, une femme…? — Non, on ne sait pas encore que c’est une femme, — un ange qui est là, qui vous regarde, qui vous apprend à parler, qui vous apprend à lire, qui vous apprend à aimer! qui réchauffe vos doigts dans ses mains, votre corps dans ses genoux, votre âme dans son cœur! qui vous donne son lait quand vous êtes petit, son pain quand vous êtes grand, sa vie toujours! à qui vous dites: «Ma mère!» et qui vous dit: «Mon enfant!» d’une manière si douce, que ces deux mots-là réjouissent Dieu.
Immagine ispirata a:
Julia n° 199 – “Il male d’Africa”, pag 61, vignetta 2